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Epitalion

Evaluation : **

Remarque : chouettes vestiges pour ceux qui aiment bien les "vieilles pierres". Par contre le monastère est sans intérêt particulier (partiellement fermé). Vu ni la source, ni la pierre.

(c) www.grecomania.net

Peu avant cette bourgade citée par Xénophon, les amateurs d'archéologie verront, près du pont sur l'Alphée, les ruines de la ville antique d'époque hellénistique et romaine. Epitalio était une importante cité triphylétique (de Trifilia) fondée au Ve s. av. JC. Son nom est révélateur de la position côtière occupée par la ville dans les temps anciens (sur l'alos) avant que les remblais, les changements géologiques et les interventions artificielles ne déplacent le littoral sur une distance considérable plus à l'ouest. Lors des fouilles menées dans les années 1960 dans le cadre des travaux de construction d'un système d'irrigation, ont été découverts les restes de thermes romains (construit au IIe s. ap. JC et remanié au IVe s) et d'un four à céramique (IIe-IVe s ap. JC), construits sur les fondations de bâtiments de la période hellénistique, ainsi que sur les vestiges d'un grand édifice public de la mêmeépoque, appartenant peut-être à un temple. Parmi les nombreuses découvertes, telles que des pièces de monnaie, des poteries et des figurines, de petits objets en bronze, en verre et en fer ont été mis au jour lors des fouilles.

En outre, un miliarium (panneau routier de l'époque romaine) a été mis au jour, encastré dans un petit mur comme deuxième usage. Conformément à sa longue inscription latine qui a survécu, couvrant une grande partie de la surface cylindrique, elle a été commandée par l'empereur Trajan et fabriquée après les mesures de distance relative. A la fin de l'inscription est mentionnée la distance de 9 milles (équivalent à 13,5 km) - sans précision du point de départ des mesures, probablement soit le port adjacent de Pheia près de Katakolo, soit Olympie. Malgré sa seconde utilisation, le miliarium indique l'existence d'une route principale qui passait à proximité du point de découverte. Aujourd'hui, il est exposé parmi de nombreuses autres découvertes remarquables au musée archéologique de Pirgos.

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Au sommet de la colline d'Ai Giorgi, au nord de la communauté moderne d'Epitalion et au-dessus des vestiges de la ville antique, les fouilles ont révélé une maison de plan rectangulaire dont des parties de deux pièces ont été conservées. De l'examen de l'abondante poterie, on peut conclure que la colonie a été établie à la fin de l'Helladique IIB (fin du XVe s. av. JC) et a continué à être habitée jusqu'à la fin de l'Helladique IIIB (XIIIe s. av. JC). Puis il est abandonné suite au « sort » de l’État messinien. Les fouilleurs ont suggéré son identification avec le « thryon » homérique, la ville la plus septentrionale du royaume de Nestor.

Situé sur une colline parmi les pins, oliviers et vergers, le monastère de Zoodochos Pigi a été construit selon la tradition religieuse, à l'emplacement choisi et consacré par la Vierge elle-même, qui lui a donné "une source d'eau, curative, miraculeuse, vivifiante". Le monastère a été créé entre 1928-1929, suite à une vision d’une jeune femme de la région. Sur cette base, des fouilles ont été faites et la source d'eau a été découverte, ainsi qu’une petite dalle de pierre de la première ère chrétienne, sculpté d’inscriptions des deux côtés. D'un côté, "C'est toi qui étais encerclé par la vraie religion et ta propre foi n'existe plus" et de l'autre, "Sous ton nom, nous sommes en sécurité".