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VAMOS
Evaluation : *(*) Remarque : Quelques coins sympathique dans la vieille partie de ce gros village. L’église de la Vierge Noire n’est pas très intéressante et le koules inaccessible.
Arrivant à Vamos, vous discernerez une certaine noblesse que cette vielle capitale du comté a maintenu. Le siège de la municipalité est construit sur une colline à une altitude de 190 m. Les principaux produits du village sont l'huile d'olive, le miel, les caroubes et des produits quotidiens. Vamos était déjà mentionné en 1577 au recensement de Fr. Barozzi en tant que "VAMU" et a toujours été habité. Le nom Vamos est cependant considéré comme préhistorique. Dû à sa position stratégique, le village a joué un rôle significatif dans l'histoire de la Crète, particulièrement pendant la domination turque lorsqu’il était le siège du commandant turc. Plusieurs tentatives ont été faites par les révolutionnaires crétois pour capturer le village et de nombreuses batailles sanglantes y ont eu lieu. Après une de ces batailles, en mai 1896, les révolutionnaires ont finalement repris l’endroit. Ce fait a eu un grand effet même à l'étranger et a donné naissance à l'assemblée révolutionnaire générale du peuple crétois pour l'indépendance de l'île. En 1982, quelques habitants très énergiques ont eu l'idée d'organiser un festival culturel durant trois jours. Un certain nombre des plus célèbres artistes grecs y ont exécuté leur travail et le village a reçu 40.000 visiteurs. L'année suivante, le festival a duré quatre jours et a attiré 60.000 visiteurs. Depuis lors Vamos, tirant profit de sa réputation, commence à développer un genre différent de tourisme, avec respect de la tradition et de l'environnement. Le visiteur de Vamos sentira l'atmosphère amicale du village, et appréciera l'hospitalité traditionnelle. Une promenade à travers le vieux village avec ses rues pavées étroites et ses cours fleuries, apportera à la vie le passé glorieux de Vamos.
Sur la petite colline Koules se trouve l'une des nombreuses Koulédes (petites tours défensives) construites par les Turcs en Crète. Totalement inconnue, il n'y a pas de route qui y mène et elle est extrêmement difficile à localiser. Cette forteresse n'a pas été épargnée par le temps et aujourd'hui il n’en reste presque plus rien. Comme seuls témoins nous avons ses fondations et des tas de pierres éparses qui faisaient autrefois partie de ses murs. Depuis le site des ruines, la vue sur la vallée de Vrissa et les Lefka Ori (Montagnes Blanches) est unique et c'est la raison pour laquelle il a été choisi pour cette construction. Le seul moyen d'accéder aux ruines aujourd'hui est de partir de l'église d'Agia Paraskevi où commence un très bon chemin balisé nous menant en 15 minutes à la grotte et à l'église de Mavri Panagia. Autrefois le chemin continuait jusqu'à Koule mais aujourd'hui plus personne ne l'emprunte et il est envahi par une végétation dense et très agressive avec des buissons épineux. Toute tentative de localisation du chemin est presque certainement vouée à l'échec. Les immenses platanes qui l'entourent cachent la présence de la chapelle de Mavri Panagia (la Vierge noire) construite au XXe siècle. Derrière la chapelle se trouve une petite grotte sombre où, selon la légende, un berger aurait trouvé l'icône de la Panagia et décidé alors de construire l'église. Le plafond noirci de la grotte a inspiré le nom de l'église. Une fête s’y tient chaque année le 24 septembre.
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