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Kastritsa

 

Au-dessus d'un monastère récemment restauré, dans une zone de garrigue fréquentée seulement par des moutons et des chèvres, s'élève sur une hauteur toute une ville antique dont le rempart est conservé par endroits avec des tours rectangulaires et des portes en état. Jusqu'à ce jour, il n'a pas été possible de l’identifier avec une cité connue par les textes anciens. Du haut de la ville, la vue est magnifique tant vers le Nord, du côté du lac de Ioannina, que vers le Sud-Est en direction des hauteurs du Pinde.

 

Grotte paléolithique

Dans une petite grotte à côté de l'ancienne rive, lorsque la colline était une péninsule dans le lac, les vestiges de l'habitation éphémère des chasseurs et des butineurs de l'ère paléolithique (22 000-11 000 ans av. J.-C.) ont été conservés.

 

Acropole

Les preuves d'utilisation de la colline remontent à l'époque néolithique. Au IIIe siècle par exemple, les habitants de Molossi érigent une forte fortification longue de 3,5 km, avec des tours et des portes monumentales. A l'intérieur, un tissu urbain complexe s'est formé et de grands bâtiments ont été construits, à usage privé et éventuellement public.

 

La vie sur la colline s'est poursuivie avec des adaptations au cours des années romaines et byzantines. Au XIe/XIIe siècle, un complexe monastique est en cours de reconstruction à l'intérieur de l'ancienne enceinte dédiée à Agios Ioannis le Précurseur. Il fonctionne aujourd'hui avec des modifications et des ajouts. Dispersées dans le relief sont conservées, de la période mouvementée du début du XXe siècle, des installations liées au réseau de défense des Ottomans lors de la défense de Ioannina (1913).