WWW.GRECOMANIA.NET

La passion de la Grèce - Le site francophone le plus complet sur la Grèce

 

HANIA - CANIA - Cania

Localiser sur carte (pop-up)

 

Evaluation : **/***

Remarque : Le plus chouette, c’est principalement la vieille ville et son petit port vénitien… en plus de certains autres endroits…

 

La région de Hania, partie ouest de l'île, est la région des Montagnes blanches, région la plus montagneuse de Crète. La chaîne mesure 40 km, Pahnes en est le sommet le plus élevé (2453 m), et elle est enneigée jusqu’en mai. Les hautes montagnes abritent les célèbres gorges de Samaria. C’est au sud de la région couvrant une superficie avoisinant les 2400 km² qu’on a l’insolation la plus forte d’Europe. Son sol est montagneux et sa végétation dense avec des chênes, pins et châtaigniers.

 

 

Fondée vers 2.200 av. J.-C., Hania est une des plus jolies villes de Crète, avec ses merveilleuses maisons, parcs et places et un plan de ville bien conçu. La nouvelle partie a été établie selon les plans modernes avec de larges rues, des parcs et de beaux bâtiments. Hania est la capitale de la préfecture du même nom et la deuxième plus grande ville de Crète avec une population de 60.000 habitants. Elle est le centre administratif, économique, de communication et commercial de la préfecture. Bien que Hania soit une ville moderne, son cœur est un labyrinthe de vieilles maisons vénitiennes à travers lequel vous pouvez errer avec seulement un rappel occasionnel du XXème siècle. Hania, en plus de sa beauté naturelle, abrite une richesse de trésors archéologiques et historiques.

Son histoire fut chahutée tout au long des siècles, depuis l'époque minoenne jusqu'aux bombardements allemands de la dernière guerre mondiale.

 

Le port de Hania, situé à Souda, est relié quotidiennement au Pirée par des ferry. La baie de Souda est la plus grande et la plus sûre baie de l’est méditerranéen.

L'aéroport de Hania est situé à Sternes sur la presqu'île d’Akrotiri, 14 km à l'est de la ville. Hania est reliée par avion à Athènes mais il y a aussi plusieurs vols charters avec l'Europe durant l'été.

 

La plus belle façon de profiter de Hania est de flâner sans but précis dans les ruelles de la vieille ville.

 

 

Histoire

La ville de Chania est construite sur les ruines de l'ancienne Kydonia fondée, selon la mythologie, par le roi Kydon, et qui était une des trois grandes villes de Crète. Le nom Ky-Do-Nija figure d'ailleurs sur une tablette de Knossos écrite en écriture linéaire B. Homère la mentionne comme étant une des villes les plus importantes de la Crète tandis que les Kydoniens sont censés être une tribu préhellénique. Le site est habité depuis l'ère néolithique mais les vestiges architecturaux visibles aujourd'hui sont ceux de grands bâtiments débutés lors de la période pré minoenne vers 2900-2200 av. J.-C. Durant cette époque, le vieux port utilisé par les Minoens était un carrefour des cinq continents. Les quartiers se sont développés et transformés en un centre important lors de la première période du minoen moyen vers 2200-1580 av. J.-C. Une colonie minoenne a été fondée et s’est étendue au delà de la colline de Kasteli située en bord de mer, position idéale pour des quartiers préhistoriques. Kydonia s'est développée en un centre très important de la civilisation minoenne et était célèbre pour ses ateliers de poterie. En 1450 av. J.-C., elle est détruite par un grand incendie. Les fouilles suédo-grecques ont débuté en 1967 et mis à jour des bâtiments minoens composés de nombreuses pièces (parfois pavées), de seconds étages et d'entrées monumentales s’ouvrant sur d’étroites rues. Environ 100 tablettes d'argile avec des symboles d’écriture linéaire minoenne ont été trouvées et indiquent l'existence possible d'un palais. Après la catastrophe de 1450 av. J.-C., la ville est reconstruite et continue à exister jusqu'à la fin des années minoennes vers 1100 av. J.-C. malgré quelques catastrophes mineures. Durant la période post-minoenne III (1400-1100 av. J.-C.) la ville atteint son apogée et on a retrouvé de ses produits à Knossos, à Thera et à Chypre. Son cimetière se développe autour du quartier avec des jarres funéraires et des tombes voûtées souterraines découpées dans la roche (découvertes dans les parties est et nord-est de la ville actuelle). Les monuments les plus importants de l'emplacement sont : une partie d'une villa minoenne avec un « adyton » décoré de fresques, des maisons minoennes du centre-ville antique et des tombeaux à chambre creusés dans la roche.

A l'heure actuelle, aucun vestiges architecturaux des premiers siècles du 1er millénaire av. J.-C., lors des années géométriques et archaïques, n’ont été découverts mais seulement une abondance de céramiques indiquant l'existence de la ville. Une partie d’une frise exposée au musée de Hania dépeint la façade d'un temple avec la statue de la déesse à l’intérieur, entourée par des arches. Très peu de trouvailles suggèrent l'existence de la ville pendant la période classique (Vème-IVème siècle av. J.-C.) malgré une certaine prospérité de la région selon les témoignages des auteurs antiques. Il est dit que le célèbre sculpteur Krissilas, élève de Phidias, est originaire de la Kydonia classique. Un épanouissement de la ville hellénistique (fin de IVème siècle-69 av. J.-C.) est évident. Des maisons aux sols décorés de mosaïques ont été trouvées dans plusieurs parties de la ville s’étendant à cette période au-delà de la colline de Kasteli. Des tombes remarquables avec de riches trouvailles proviennent de cette période. En 69 av. J.-C., les Romains ont déclaré la guerre à Kydonia et ont envoyé le consul Cointus Concillius Metellus pour la saisir. Les indigènes, sous la conduite de Lasthenes et de Pavares, ont combattus héroïquement les Romains avant d'être battus. La ville a continué son épanouissement à cette époque. Détruite en 828 par les pirates de Saracene, elle n'est plus une ville importante lors de la période byzantine. La chrétienté est écartée au Ier siècle, Kydonia est choisi comme siège de l'évêque byzantin et est souvent mentionné dans les Registres des Conseils et Ecclésiastique "Minutes" durant le IXème siècle. Les maigres découvertes archéologiques de cette époque sont confinées à quelques inscriptions de tombeaux de l'église St. John et de la région de l'orphelinat actuel semblant être l’extension du cimetière de la ville. La période 821-961 est une période obscure pour Kydonia. Elle tombe dans les mains des Arabes après un siège. Les sources historiques de cette période ne sont pas très claires et les indications archéologiques n’ont pas été clairement localisées. De la légende (biographie des saints) de St Nicolas le Confesseur (abbé du monastère Stoudiou et de l'apôtre bien connu des icônes) venu de Kydonia, nous apprenons que son pays était riche et prospère avec la mémoire indélébile de son glorieux passé. Les événements de l'attaque arabe sont décrits dans de sombres couleurs. Les Arabes sont chassés par les Byzantins en 961, mais la ville maintient sa signification stratégique. Les Byzantins ont construit une forteresse comprenant des morceaux de murs antiques et des matériaux de construction de la Kydonia antique. La ville commence cependant à diminuer et de cette période survivent seulement quelques pans de murs à Kasteli. Durant la première moitié du XIIIème siècle les Vénitiens essayent d'établir leur souveraineté dans la région de Hania mais après le siège de Constantinople par les latins (1204), la Crète est cédé à Bonifatio Marques Momferato qui n'a pas eu le temps pour saisir la Crète avant sa vente au Vénitiens car le compte génovien de Malte Erico Piscatori s’est précipité et a saisi Hania et l’a enrichi de l'acropole de Kydonia. Après son achat par les Vénitiens, ces dernier ont caractérisé Piscatori comme pirate et après une guerre tenace l'ont expulsé de l'île. Cependant, la possession de l'île par les Vénitiens ne s'est pas produite immédiatement, mais qu’après de durs combats contre la population indigène, en particulier dans la ville de Hania. La ville de Hania est divisée en 90 "Cavaleries", lesquels sont donnés aux colons vénitiens avec l'engagement spécifique de reconstruire la ville. Ce sont eux qui ont réparé les murs de Kasteli et organisé la planification de la ville dans ses limites. Ils y ont construit leur cathédrale, Santa Maria, ainsi qu'un palais, un théâtre et des maisons de noblesse. La ville s'est épanouie comme centre économique et intellectuel. Les bâtiments publics se développent le long de la route centrale Corso (aujourd'hui rue de Kanevaro). Hania se développent comme la deuxième ville du "royaume de Crète" et est le siège du recteur et de l'évêque latin. La ville et son port sont le centre d'une riche région agricole avec des connections économiques et politiques avec Venise. Au milieu du XVIème siècle, la crainte d'une invasion turque a forcé les Vénitiens a entourer une nouvelle fois la ville entière sur les conceptions du mécanicien Michele Sammichelli de Veronese avec les murs et fossés contemporains. La fortification est mise en valeur par les forteresses sur les îlots de Thodorou, Souda et Gramvoussa. Dans les nouvelles limites se développe le réseau d'urbanisme, ayant survécu jusqu’à aujourd'hui. Les grands bâtiments publics érigés sont des temples, des dépôts, des chantiers navals dont beaucoup sont encore préservés aujourd'hui. Le caractère architectural de Hania est fortement occidental avec une prédominance d'éléments du maniérisme vénitien et des influences flamandes. Un certain nombre des bâtiments de cette époque ont été restaurés avec beaucoup d'adaptations ultérieures.

Après un siège de deux mois, les Turcs saisissent Hania en août 1645 et la ville est nommée comme siège du Pasha turc malgré la présence d'un évêque orthodoxe à l'église d'Agia Anargiri. Les églises catholiques sont transformées en mosquées et quelques nouvelles sont également établies. Les conquérants sont fortement influencés par la tradition architecturale locale à laquelle ils viennent seulement y ajouter certains éléments fonctionnels et artistiques. La ville se développe sur le même réseau, alors que les bâtiments assument un certain caractère oriental (kiosques en bois, murs en bois, toits de tuile, fenêtres avec croisillons, éventail de couleurs et cavités). En 1821, avant le début de la révolution, la population de Hania était de 10.600 habitants dont 8.000 Turcs et 2.600 chrétiens, alors qu'en 1881, dernier recensement officiel des habitants de Crète sous la domination turque, Hania avait 13.812 habitants dont 9.469 Turcs, 3.477 chrétiens orthodoxes, 159 catholiques, 5 Protestants, 4 Arméniens et 485 juifs. La ville de Hania était divisée en 9 quartiers que sont le quartier de Topana, de Yousouf Pasha, de Tzamissi l’Arabe, de Kastelli, de Moussa Pasha, d'Agha Djejire Kalou, d’Houghiar Tzamissi (Splantzia), de Koum-Kapissi et de Topalti. Depuis le siège de Hania (1645) jusqu'en 1830, la Crète a été régie par trois Pashas (196 au total), dont les sièges sociaux étaient à Hania, Rethymno et Iraklio. Depuis 1830, sous le Pasha Giritli Mustapha et jusqu'à la fin de la domination turque, la Crète a été gouvernée par un administrateur général (Vali) dont le siège était à Hania. De 1830 et jusqu'à la fin 1897, Hania et la totalité de la Crète ont été gouvernés par 37 Pashas dont seulement 7 étaient Chrétiens. Hania est devenu la capitale officielle de la Crète en 1849 et suite à la libération de la Crète en 1897, capitale de l'état autonome de Crète.

La ville assume le caractère multinational avec la présence des ligues étrangères ayant parfois eu des conséquences sur la vie économique, sociale et culturelle. Les styles architecturaux changent de modèle par rapport à l'ouest et des maisons et manoirs sont établis à l'intérieur des murs comme à l'extérieur dans la périphérie de la ville. La foule bruyante de turcs crétois, de Crétois indigène orthodoxe, de Béduins, de juifs et d'Européens a donné à Hania une couleur spéciale. Les habitants de la Crète n’ont cependant jamais cessé de souhaiter et combattre pour l'unification de la Crète à la Grèce. Le rêve ardent est devenu réalité le 1er décembre 1913 en présence du Roi Constantin et du leader de la révolution de Therisso (1905) Eleftherios Venizelos.

Durant la deuxième guerre mondiale, de violentes batailles ont eu lieu dans la périphérie de la ville jusqu'à la chute finale de Hania après un siège de 10 jours. Hania a été bombardé et le résultat en est la destruction complète de la vieille ville. Pendant les années d’occupation, la forte résistance a été organisée contre les conquérants, ce qui a classé Hania comme une des premières villes de Grèce de résistance organisée.

 

 

Tradition

Chania est très riche en tradition culturelle et la tradition folklorique crétoise est imprimée sur l'art local (tissage, tapis...) reflétant le sens de la beauté et l'expression artistique de la population locale. Un art très particulier est la botte crétois (appelée Stivania) et les couteaux avec des couplets crétois gravés.

 

Architecture

L’architecture vénitienne, turque, traditionnelle et moderne coexistent en harmonie dans la ville de Hania, créant un décor unique et attrayant pour les visiteurs. Les sites archéologiques, temples, places et bâtiments uniques ornent la ville. La vieille ville constitue un monument historique unique et de nombreux efforts ont été déployés par l'État et les autorités locales afin de préserver son caractère historique malgré le développement touristique intense de ces dernières décennies.

 

Paysage naturel

La combinaison mer et montagne crée un paysage d'une beauté naturelle peu habituelle. Les plages aux eaux cristallines, les lacs, les gorges, la flore et la faune riches, ainsi que le bon climat créent des conditions de vie idéales et un environnement stimulant à explorer. Dans la municipalité de La Canée se trouvent quelques-uns des sites les plus importants point de vue beauté naturelle et écologique de Crète, intégrés au réseau Natura 2000, comme le lac d'Agia, la gorge de Theriso et l'îlot de Agii Theodori (ou Thodorou). A 5 kilomètres au nord-est de la ville de Hania (sur la colline Ilias), notons le parc pour la préservation de la flore et de la faune de l'Université technique de Crète, d’une superficie de 300 kilomètres carrés où les plantes et les animaux locaux sont protégés et peuvent se développer sans intervention humaine.

 

Eleftherios Venizelos

A Hania, Eleftherios Venizelos est en particulier honoré. Il est né dans le village de Mournies près de Hania et est enterré en dehors de la ville sur le Profitis Ilias (122m) à Akrotiri. C'est un des plus grands hommes de la nouvelle république hellénique. L'influence de Venizelos sur l'histoire de la Grèce a été primordiale avec sa participation aux entretiens avec les Ottomans ayant résulté à accorder l'indépendance de la Crète en 1897 et à l'union finale de la Crète à la Grèce en 1913.

 

 

Légende : Retrouvez ici la signification des pictos (pop up).

En rouge : Tous les lieux que j'ai visités.

En bleu : Tous les autres lieux dont vous trouverez des infos sur ce site.

 

La vieille ville

La vieille ville (**) a préservé en grande partie l'atmosphère et le charme distinctifs des périodes vénitiennes et turques. Des quartiers vénitiens, turcs et juifs entiers sont sauvegardés avec des bâtiments bien préservés dans de pittoresques rues étroites. Un des bâtiments les plus significatifs est la grande église byzantine d'Agios Frankiskos (XIVe) qui abrite aujourd'hui le musée archéologique de Hania. La vieille ville est prise dans ses "murailles" constituées de bastions, de fossés et de quelques ruines du mur d'enceinte. On y trouve également un port vénitien et un phare de construction ottomane, une forteresse (Firkas), la mosquée turque des Janissaires, un "Arselani" et un complexe maritime vénitien datant du XV° siècle.

 

Le port vénitien

Le port vénitien a retrouvé son charme entre autre grâce à la Comission des Architectes. La seule chose qui manque, ce sont les bateaux qui ne peuvent plus stationner sous peine de se retrouver sur le quai lors de tempêtes. Tout autour du port sont situés différents restaurants. Attention au racolage !!!

Giali Tzamisi, la mosquée des Janissaires y a été construite en 1645 par les Turcs et serait la plus ancienne mosquée de Crète. Reconnaissable avec ses dômes et ses arches, elle a été lourdement endommagée par les bombardements de la seconde guerre mondiale et est l’unique mosquée préservée de la ville. La Mosquée Kioutsouk (signifiant "petit") Hassan ou Giali Tzamisi (signifiant la mosquée de la mer), comme appelée communément, est un échantillon unique de l'art islamique de la Renaissance et a été construit pour honorer le premier sergent de Chania, Kioutsouk Hassan. La mosquée a été entièrement rénovée et est utilisée comme lieu pour des événements et expositions principalement au cours de la période estivale, constituant l'un des bâtiments caractéristiques du vieux port.

Le phare vénitien (***), situé face au fort de Firkas, a été construit en 1570 et restauré par les Egyptiens en 1830 lorsque les anglais avaient assigné en Crète le régent d'Egypte, Mehmet Ali. Ce sont les Turcs qui lui donnèrent sa forme de minaret que nous connaissons encore aujourd'hui. À la fin de l'empire ottoman, le projet a été complété avec l'ajout de l'escalier côté oriental ainsi que les tuyaux permettant à l'eau de mer de passer sous sa base. Le phare a une hauteur de 21m et 26m par rapport à la surface de la mer, et sa lumière couvre une distance de 7 miles. Sa base est octogonale, la partie centrale a 16 angles, tandis que la partie supérieure est circulaire.

Le port est protégé par un brise-lames également vénitien construit en pierres énormes et dont au centre se trouvent les ruines de la forteresse vénitienne de San Nicola anciennement transformée en cafeteria.

Lors de l'occupation vénitienne de la Crète (1204 - 1669), les Vénitiens avaient besoin d’un grand nombre de "Neoria" (Arsenal) à Hania, où les navires étaient réparés durant l'hiver. Les deux premiers "Neoria" à Chania étaient achevés en 1526 et en 1593, seize "Neoria" avaient déjà été construits. En 1599, le complexe a été complété par un 17e "Neorio" au sud. En 1607, lors de l'expansion du rempart nord, 5 nouvelles "Neoria" devaient venir dans la partie est du port mais seules deux d'entre elles ont été achevées et une troisième partiellement construite. Sous la domination turque, le manque de travaux d'entretien dans le port et la dégradation du rôle des "Neoria" ont entraîné la modification de la fonction d'origine, maintenant utilisées comme espaces de stockage militaires. Du complexe initial de 17 "Neoria", neuf ont été démolies. Aujourd'hui, un groupe de sept contigües ont été préservée avec une autre plus à l'ouest, le "Grand Arsenal" (abritant le Centre d'architecture méditerranéenne). Seulement deux "Neoria" du complexe "Moro" (centre du port) ont été conservées intactes.

Le Grand Arsenal dont la construction a commencé en 1585 par l'intendant Alvise Grimani, a été modifié en 1872 (domination turque) avec l'ajout d’un second étage. Le bâtiment a accueilli plusieurs services et autorités publiques importantes. Aujourd'hui, il a été transformé d'une ruine sans toit en un impressionnant bâtiment hébergeant divers événements et expositions ainsi que le Centre d'architecture méditerranéenne.

 

La forteresse de Firkas

La forteresse de Firkas (1629) et les fortifications vénitiennes (*), situées à l'entrée du port, ont été construites aux XIVème et XVIème siècle. La forteresse Revellino del Porto a été construite par les Vénitiens du côté nord-ouest du port afin de prévenir tout danger ennemi pour le port. L'intérieur était aménagé en caserne et zones de stockage pour munitions. C’était également le siège du commandant de l'armée de la ville. Vers le centre de la cour se trouve un grand réservoir d'eau en forme de dôme qui récoltait l'eau de pluie venant des toits. Les 6 ouvertures cintrées du mur nord comportait canons défendant l'entrée du port. Sous la domination turque, Revellino a été utilisé comme caserne (Firka = caserne), utilisation qui lui donna le nom de Firka toujours utilisé aujourd'hui. Les ouvertures cintrées ont servit de prisons de la période turque à la guerre civile. Le 16 février 1897, le drapeau des Grandes Puissances y flotte, prononçant l'autonomie de la Crète. Au même endroit, 16 ans plus tard, le 1 décembre 1913, Eleftherios Venizelos était témoin de l'union de l'île avec le reste de la Grèce. C’est sur la tour de guet à l’angle de la forteresse que le drapeau grec de l'unification de la Crète a été hissé lors d’une cérémonie officielle. On y trouve aujourd'hui le musée maritime de Hania ainsi qu'un théâtre d'été où des pièces de drame sont présentées.

Du côté des fortifications, nous pouvons voir au Nord-Est le Bastion de Sabbionera, au Sud-Est le Bastion de Santa Lucia, au Sud-Ouest le Bastion du Schiavo d'où vous avez une vue magnifique sur la vieille et la nouvelle ville, et, enfin, le Bastion de San Salvatore avec son dépôt de poudre. Par endroit, nous retrouvons encore l'emblème de Venise. La porte "Rethemniotiki" ou "Kalekapi" a été détruire lorsque les Turcs se rendirent définitivement.

Le rempart de Sabbionara conserve encore son nom turc de « Koum – kapi » (Kum Kapisi = Porte du Sable). Il est situé dans l’angle nord-est des remparts vénitiens et est complètement construit en mer. Sur le mur du rempart, l’emblème circulaire du lion vénitien d'Agios Marcos est encore préservé. C’est l’unique porte préservé aujourd'hui et sa face externe a été modifiée sous la domintion turque.

 

 

Kastelli / Kydonia

Dans le quartier de Kastelli, tout près du port, se trouve le site archéologique (*/**) de la Kydonia antique. On y a retrouvé des poteries néolithiques, des objets de l'Age du Bronze, des tombes minoennes et des vestiges d'une ville minoenne, importante lors des périodes minoenne récente et post-minoenne. Elle domina la région occidentale de l'île. Les grandes habitations avec des pièces bien construites, des planchers élégants avec des cavités circulaires pour du feu, des murs enduits de mortier rouge profond, des cadres de portes et céramiques d'excellente qualité sont quelques-unes des découvertes indiquant l'existence d'un centre proto-minoenne important. Certaines des découvertes les plus importantes sont exposées au Musée archéologique de La Canée. Des vestiges minoens sont visibles dans l’Odos Kanavaro (pas d'entrée, visible de la rue).

Odos Agiou Markou, on retrouve les vestiges du monastère et de l'église dédiés à Panagia Thavmatourgi (Santa Maria dei Miracoli) construite en 1606. Sa façade nord possède encore quatre arcs aveugles de différentes dimensions et son dôme était supporté par un tambour de pierres de différentes couleurs. Le monastère est actuellement transformé en petit hôtel.

Odos Lithinon, vous pouvez voir des portes vénitiennes et, au fin fond de la rue, un groupe de bâtiments formant la maison du recteur vénitien et connu sous le nom de Palazzo.

Le mur byzantin (XIIe siècle) entoure la colline de Kasteli où se trouve le premier quartier habité de la ville. Son contour est irrégulier avec un axe longitudinal Est - Ouest où se trouvaient ses deux portes principales. Fondé sur les ruines d'une fortification de la période hellénistique, il se compose de parties rectilignes interrompues par de petites tours oblongues ou polygonales. Le visiteur peut le voir en se promenant dans les rues de la vieille ville de Hania. Les Vénitiens reconstruisirent les fortifications existantes en utilisant beaucoup de ruines Gréco-Romaines. Des colonnes et des pierres sont encore visible dans la muraille de l'Odos Katre. Dans cette rue, vous pouvez également voir une des portes.

 

L'agora

L'agora (ou marché publique) (**), bâtiment impressionnant construit en 1913 au centre de ville, offre plusieurs magasins alimentaires dont des épiceries, des boucheries, un poissonnier et un légumier sur une superficie de 4.000 mètres carrés. Il a été inauguré officiellement par le Premier ministre de la Grèce, Eleftherios Venizelos, trois jours après l'unification de la Crète avec la Grèce, le 4 Décembre, 1913. En forme de croix (chose unique en Grèce), il a été construit à l'emplacement et avec les matériaux de l'ancien bastion vénitien Piatta Forma dont il subsite quelques vestiges à l'Ouest de la porte frontale. C’est un joyau architectural de La Canée.

 

Odos Halidon

Odos Halidon, à côté de l'entrée de l'église catholique romaine de l'Assomption, se trouve une porte très intéressante qui faisait sans doute partie du monastère entourant initialement l'église San Francesco. Elle porte une inscription latine remontant à l'époque vénitienne et sert d'entrée à un restaurant à Souvlakia.

La cathédrale orthodoxe de la Panagia Trimartiris dédiée à Eisodion tou Theotokou, protecteur de la ville, concentre l'intérêt religieux, oblatif et la dévotion de la population pieuse de Chania. Durant ses 150 d’existence, elle a suivi le destin, la vie et l'histoire de la ville et a été valorisé comme l'un des monuments historiques remarquables de Crète. Selon les témoignages historiques, à la place de la cathédrale actuelle se trouvait une petite église du début du XIe siècle, dédiée à Eisodia tou Theotokou. Les Vénitiens détruisirent cette petite église pour la construction d’un grand entrepôt dont leur monastère situé en face, de l'autre côté de l’actuelle rue Halidon, avait besoin. Lors de leur domination de la Crète (1695), les Turcs ont transformé l'entrepôt catholique en un atelier de fabrication de savon ouvert jusqu'à 1850. La construction de l’église a été achevée en 1860. L’église est aussi connue comme « Trimartyri » car elle est composée de trois nefs : la centrale dédiée à Eisodia tou Theotokou, celle de droite dédiée aux trois hiérarques, pères et protecteurs de la langue grecque, et celle de gauche dédiée à Agios Nikolaos, comme substitution à l’église homonyme de Splantzia que les Turcs avaient transformé en mosquée. Une célébration s’y tient le 21 novembre, jour de fête d’Eisodion tou Theotokou, qui est également un jour férié pour la ville de La Canée.

Au début de cette rue, construit sur les remparts, on trouve également le centre de la collection littéraire "Chrissostomos".

 

Odos Skridlof

L'odos Skridlof est la célèbre rue du cuir. Vrai bazar, les magasins de cuir s'y succèdent l'un après l'autre.

 

Platia 1821 ou platia Splantzia

La platia 1821 (**) ou platia Splantzia était un point de rencontre pour les turcs comme en témoigne le bain turc situé sous la place et partiellement excavé. Toujours sous la place, nous trouvons une grande citerne vénitienne qui aurait pu alimenter la ville pendant six mois. Elle tomba en désuétude après le tremblement de terre de 1595 qui changea le cours de la rivière l'alimentant.

Sur la place, une plaque commémore la pendaison de l'évêque Melhisedek à un platane en 1821 par les Turcs qui craignaient un soulèvement. On y trouve également l'église byzantine datée 1630 sur sa façade et dédiée à San Rocco, Saint protecteur contre le choléra ainsi que l'église d'Agios Nikolaos ayant fait autrefois partie du monastère dominicain du même nom remontant au XIIIe siècle et dont des traces du cloître sont encore visible à l'angle nord de l'église. Considérée comme l'une des plus importantes églises de la ville sous la domination vénitienne, elle était grande et élégante avec de larges arches à l'intérieur. Ensuite, sous la domination turque (1645), elle fut convertie en Mosquée Hiougkar Tzamisi (la mosquée de l'empereur) en l'honneur du sultan de l'Empire ottoman, Imbraim. L'épée du derviche turc qui était le premier à entrer dans la ville, a été considérée comme bénie et y était conservée. Son importance est soulignée par l'existence des balcons sur le minaret au coin sud-ouest du temple. Les éléments morphologiques du minaret sont d'un grand intérêt car ils suivent la tradition vénitienne. L’importance de la mosquée est soulignée par l'existence de deux balcons au lieu d’un sur le minaret. Durant le petit tremblement de terre en mai 1994, l'on craignit qu'il ne s'effondre sur la place. Après avoir été reprise par les chrétiens orthodoxes en 1928, la mosquée a été retransformée en une église chrétienne et dédiée à Agios Nikolaos.

Au sud de l'église d'Agios Nikolaos, on trouve la petite église byzantine dédiée à Agia Ekaterini. Il s'agit d'une structure à deux nefs avec une façade se terminant par un pignon. La base du clocher est encore visible dans la cour. Les huisseries sont soutenues par des pseudo-piliers ciselés et sont couronnées d'arcs gothiques en relief. A l'intérieur, les surfaces verticales des murs sont séparées par des arcs en corniche. En général, l'architecture de l’église marque la période de transition entre les styles d'architecture post-gothique et maniériste, ce qui conduit à la conclusion que le temple a été construit au cours de la seconde moitié du XVIe siècle. En comparaison avec le reste des églises orthodoxes de La Canée, nous pouvons voir ici des éléments architecturaux qui prédominent dans les temples catholiques. Pendant la période turque, le temple était utilisé comme boulangerie et jusqu'à récemment, il servait d'atelier de réparation. Néanmoins, les habitants ont continué à y adorer Agia Ekaterini. Ces dernières années, le temple a été récupéré et rénové par le service archéologique, et est redevenu un lieu de culte, dédié à Agia Ekaterini et Agios Ioannis l'Ermite.

 

Platia 1866

La platia 1866 (**) est un petit oasis d'ombre et de fraicheur. Elle est garnie de statues d'héros locaux et d'une fontaine turque. Quelques mètres plus loin, derrière l'hôtel Samaria et l'hôtel Omalos, on trouve la station de bus interurbain (KTEL).

 

 

Platia Sindrivaniou

Sur la Platia Sindrivaniou, l'hôtel Palazzo est de construction vénitienne. Son escalier extérieur est vénitien et il y a des restes d'une fontaine en dessous.

 

Platia Dikastirion ou Platia Eleftherias

Située au bout de l'Odos Iroon Politechniou, on y trouve le tribunal (Dikastiko Megaron). Ce bâtiment du XIXème siècle était à l'origine destiné à devenir un hôpital. Au milieu de la place nous trouvons la statue d'Eleftherios Venizelos.

 

Jardin municipal

Le jardin public ou Dimotikos Kipos (*), situé à côté du marché, est idéal pour ceux qui sont à la recherche d'ombre et de tranquillité. Cette oasis de verdure, important lieu de promenade et centre récréatif des habitants, a été aménagée en 1870 suivant un projet du philhellène Reouf Pasas et abrite un petit jardin zoologique. Depuis le début du XXe siècle, un café (reconstruit) y répond aux besoins de la population et un cinéma de plein air projette en été des films de qualité pour les amoureux du 7ème art.

La tour de l'horloge de la ville (1924-1927) est située dans la partie nord-est du jardin municipal et constitue l'un des bâtiments les plus remarquables de la ville de La Canée.

 

Eglises

L'église byzantine à une seule aile dédiée à San Salvator (XVe - XVIIe siècle) est située Odos Theotokopoulou, près du bastion du même nom. Dans le mur nord de l'église, nous trouvons une tombe. Le tout est complété par deux petites pareklisia (chapelles) recouvertes d'un dôme. L'église renferme la collection byzantine et post-byzantine de Hania.

Près du bastion de Santa Lucia se trouve l'ancienne cathédrale d'Agii Anargiri remontant au XVIème siècle et possédant une belle collection d'icônes. Même sous dominations turques et vénitiennes elle demeura orthodoxe.

 

Palazzo Renieri

Une des constructions les plus importantes de la période vénitienne est la demeure Renieri. C’est un palais (Palazzo) de la famille vénitienne-crétoise homonyme avec une petite chapelle dédiée à Agios Nikolaos. L'impressionnante entrée possède le signe latin et le blason de la famille. Une grande partie du bâtiment a été préservée avec quelques modifications. Sous la voûte d'entrée on peut encore voir l'inscription " MULTA TULIT, FECITQUE AT STUDUIT DULCES/PATER, SUDAVIT ET ALSIT SEMPER REQUIES CERENAT, MDC VIII. IDI B. IAN” (Beaucoup de choses qu'il a apporté, fait et étudié, le doux père a travaillé dur. Qu'il repose en paix 1608).

 

Le musée archéologique

Fondé en 1963, le musée archéologique de Hania est situé 25 Odos Halidon (tel. +30821 90334), dans l'imposante église vénitienne rénovée d’Agios Fragiscos (San Francesco ou Saint Francis), ancien monastère vénitien, et dont le jardin cache une adorable fontaine ottomane. La collection comprend les résultats de fouilles effectuées ces 50 dernières années dans plusieurs quartiers de la ville et couvrent l'histoire culturelle de Hania de la période néolithique à l'Empire romain. Le musée archéologique organise des expositions temporelles, des programmes d'enseignement et diverses manifestations culturelles durant toute l'année afin de projeter l'histoire culturelle de la Canée de la meilleure façon possible, constituant une attraction pour de nombreux visiteurs. Le monastère abrite également d'impressionnantes découvertes provenant des fouilles d'Idramia, d'Aptera, de Polyrinia, de Kissamos, d'Elyros, d'Irtakina, de Syia, de Lyssos, de Hania, d'Axos, et de Lapa (les deux derniers sont situés en préfecture de Rethymno). Tous les objets exposés, les larnakes (tombes) peintes de la période minoenne tardive, les vases et les instruments de la période géométrique, les statues des périodes hellénistique et romaine et le joli plancher romain en mosaïque sont exceptionnels. On peut y voir des découvertes mises en évidence par des fouilles en Crète occidentale, tel que des ustensiles, statues, pots, icônes, seaux, bijoux, mosaïques... datés des périodes néolithique, pré minoenne, minoenne, post-minoenne et romaine. On y trouve, entre autre, un pyxis d'argile dépeignant un homme jouant de la lyre et des vols d’oiseaux datant de la période minoenne tardive vers 1310-1200 av. J.-C.

Dans le jardin se trouvent des portes vénitiennes issues de maisons écroulées et deux fontaines, l'une turque, l'autre vénitienne. Cette dernière fonctionne toujours et provient de la place Sindrivani.

Pour revenir au bâtiment de style purement vénitien aux arches pointues, l'aile centrale était flanquée de trois chapelles dômées (à droite et à gauche de l'entrée actuelle) et un clocher existait (à gauche de l'entrée actuelle). Sous l'occupation turque, elle possédait une grande aile centrale et deux latérales séparées par des arches. L'aile côté nord possède quatre chapelles et les ruines du minaret sont visibles dans le jardin.

 

Le musée naval de Crète

Le musée nautique de Hania est situé à l'entrée de la forteresse historique de "Firka" et a été fondé en 1973 afin de promouvoir les traditions nautiques et l'histoire de l'île. Le Musée coopère et interagit avec d'autres musées nautiques en Grèce et à l'étranger. L'exposition permanente comprend 2.500 éléments, tels que reliques, objets trouvés au fond de la mer, peintures, cartes, photographies, maquettes de navires allant des antiques aux modernes, équipements nautiques, etc. Les expositions sont organisées en sections dans l'ordre chronologique de l'âge du cuivre à aujourd'hui. Il y a aussi une exposition spéciale sur l'environnement marin avec une riche collection de coquillages de différents endroits du monde. Une importante étape du développement du musée est la création d'une exposition permanente sur la construction navale ancienne et traditionnelle. La pièce maîtresse du musée est la version reconstruite du navire minoenne "Minoa" (modèle expérimental), copie fidèle de l'ancien navire commercial d'origine. Les outils et matériaux qui ont été utilisés pour sa fabrication sont aussi exposés avec quelques photos et une carte de son voyage expérimental.

 

Le musée historique et les archives

Fondé en 1920 d’après la décision volontaire du gouverneur général de Crète, les Archives Historiques de Crète constituent l'un des premiers services d’archivage de Grèce. Il comprend environ 1.000.000 de documents historiques comme la correspondance officielle lors de la Révolution Crétoise, de nombreuses collections privées de rebelles, des archives de combattants crétois, des archives de l'administration turque en Crète, du gouvernement crétois lors de l'occupation allemande. Avec le matériel d'archives conservé par les Archives Historiques de Crète, un département historique et du folklore a été créé avec dans la première salle des souvenirs personnels de l'ethnarque El. Venizelos. Il y a des salles dédiées aux combats crétois, à l'État crétois, à la bataille de Crète et à la résistance du peuple crétois. En outre, le département de folklore offre au visiteur une représentation de la maison crétoise (métier à tisser, meubles, broderies… Adresse : rue Sfakianaki.

 

La mairie

La mairie abritant la bibliothèque municipale se trouve odos Karaiskaki. On peut y trouver une collection de textes de l'époque vénitienne.

 

Galerie Municipale d'Art de La Canée

La Galerie municipale d'art de Chania (rue Halidon) accueille des œuvres de peinture, gravure et sculpture de créateurs grecs et des artistes locaux, allant du XVIIIe siècle à aujourd'hui. Le noyau de la collection exposée est le don de Lykourgos Manoysakis fin des années 1950 puis se rajoutèrent les dons de Kostas Ioannidis et Panagiotis Grabbalos ainsi que les offres d'œuvres individuelles de nombreux artistes, natifs et étrangers.

 

Musée du Folklore de La Canée - Maison crétoise

Le musée du folklore de Hania est situé au centre de la vieille ville (rue Halidon), à côté de l'église catholique (entrée par la cour de l'église). Il permet au visiteur d'avoir une image représentative du mode de vie des résidents au cours des XVIIIe et XIXe siècles. On y trouve entre autre une collection d'outils, des matières premières et des produits de l'artisanat de la maison traditionnelle, la petite industrie et la vie rurale, des représentations de métiers ruraux, des arts ménagers, du travail artisanal et l'intérieur d'une maison rurale. Il est intéressant de visiter l'atelier du musée faisant revivre l'art de la broderie crétoise.

 

Musée de l'équipe nationale grecque de football

Le Musée de l'équipe nationale grecque est unique en Grèce et l'un des rares existent dans le monde. Dans ce musée, l'histoire de l’équipe nationale grecque de football revit et le visiteur peut l'apprendre à travers les centaines d'objets et de tenues de l'équipe nationale. Parmi les objets les plus populaires notons les maillots de l'équipe internationale grec d’événements historiques, la réplique de la Coupe du Championnat d'Europe 2004, le billet du dernier match Grèce-Portugal et la balle du match Grèce-Nigeria 2-1, l'unique victoire de l'équipe nationale à la Coupe du monde.

Adresse: 40 rue Tsouderon

 

Refuge allemand de Saint-Spiridon

De nombreux endroits en Crète abritent encore des refuges militaires datant de la seconde guerre mondiale. Les abris sont petits ou grands, avec des couloirs complexes et profonds, tous créés par les Crétois pour protéger les munitions et autres matériels des Allemands et protéger les zones des bombardements aériens et des canons. Des abris se trouvent littéralement partout, ce qui montre à quel point la Crète était importante pour l'issue de la guerre. Un de ces petits refuges accessibles est situé à Hania, juste derrière l'église Saint-Spyridon. Comme la plupart il possède deux entrées mais n'est profond que de quelques mètres ce qui fait qu’aucune lumière n'est nécessaire. L'abri a été construit à l'emplacement d'une ancienne grotte dont l'entrée est bloquée par des rochers.

 

Plage de Koum Kapi

Koum Kapi est situé à l'extrémité est du port pittoresque de La Canée, en face du quartier historique des Bédouins, qui vivaient ici dans des huttes en jonc à l'époque ottomane. Il s'agissait d'immigrants économiques africains, d'abord arrivés sur l'île en tant qu'esclaves. Aujourd'hui, vous ne verrez pas de huttes, mais seulement une longue rue balnéaire avec des cafés et des boîtes de nuit. La région tire son nom du mot turc Kum Kapisi, signifiant la porte de sable, porte des murs vénitiens située à côté de cette plage de sable.

Longue d’environ 1 km, la plage de sable de Kum Kapi était une des plages les plus populaires pour la baignade à La Canée, il y a de nombreuses années. Cependant, en raison de la dégradation de la qualité de l'eau de mer, la baignade a ensuite été interdite. Au cours des dernières années, après la construction des infrastructures de nettoyage biologique de la ville de Hania, selon l'Autorité de l'approvisionnement en eau et des égouts de la ville, l'eau est désormais propice à la baignade. Cependant, la plage reste encore désorganisée et les habitants ne lui font toujours pas confiance.

 

Mais aussi

Musées : un musée d’Asie Mineure et le musée de la Chimie.

Monuments : des bains turcs (près de la cathédrale Agia Triada), des mosquées, le minaret d'Ahmet Aga situé odos Hatzi Michali Daliani (à l'arrière de l'agora) et un stade athlétique. Le vieux quartier juif "Ovriaki" abrite l’unique synagogue juive en Crète (rénovée).